Avant-propos
L’internationalisation des marchés a fait, selon certains économistes, tomber toutes les barrières. Il en reste néanmoins une qui résiste parfois à la lame de fond : la barrière de la langue.
Or, l’anglais s’est progressivement imposé comme la langue des échanges et, de ce fait, sa maîtrise permet bien souvent d’éviter des écueils embarrassants et d’être plus performant, voire percutant (on se souvient du buzz provoqué par un slogan anglais prononcé par un dirigeant français “Make our planet great again!”) sur la scène internationale.
La tentation du globish peut parfois faire oublier que la rigueur linguistique doit accompagner une rigueur intellectuelle nécessaire pour communiquer efficacement avec ses homologues sur les marchés financiers quand il s’agit de comprendre les mécanismes boursiers ou les questions bancaires. La langue de choix des institutions internationales (qu’elles soient financières, commerciales ou à but non lucratif) est également l’anglais; les accords sont signés dans cette langue maniée et comprise de tous, et les publications se font de plus en plus en anglais.
Cet ouvrage s’adresse à tous les étudiants, futurs acteurs économiques, ambitionnant de jouer un rôle dans cet ordre mondial qui raisonne en termes de blocs commerciaux interculturels et internationaux. Il permettra non seulement aux étudiants de MASTER, à l’université ou en école de management, et aux étudiants en DSCG d’approfondir la pratique de l’anglais pour la finance, l’économie, la gestion, le marketing et tous les aspects liés au monde des affaires, mais aussi à ceux qui sont déjà engagés dans la vie professionnelle de parfaire leur maîtrise du vocable propre aux entreprises, aux banques et administrations, ainsi qu’aux marchés financiers.
L’anglais des affaires est en effet au cœur de cet ouvrage, qui propose au niveau B2/C1 du CECRL:
